mercredi 25 février 2009

Après Kerviel, Madoff, et Stanford à qui le tour ?

Si la crise n’était pas là est ce que les agissements de Kerviel ou de Madoff ou de Stanford seront découverts ? Est ce le marché financier en connaissance d’autres méthodes qui sont courantes « mais suspect » que le grand public l’ignore enocore ?
Comment peut on expliquer que la confiance n'est pas rétablie et le marché des prêts interbancaires restait quasiment inexistante lundi 6 octobre 2008, bien que les injections répétées de liquidités effectuées par les banques centrales aient permis à certains taux d'intérêt de redescendre à un niveau plus proche des taux directeurs. "Il y a beaucoup de liquidités pour les échéances à court terme, mais pas au-delà", résume un trader sur les marchés monétaires à Dublin. "C'est complètement gelé. On ne travaille pas. On ne fait que prendre des positions", a-t-il ajouté.

Théoriquement les investisseurs abhorrent l'incertitude. Et depuis le début de la crise, ils naviguent à vue. Admettant que toutes banques du monde entier ont investi dans des titres adossés au marché du subprime et cela peut provoquer d'importantes pertes, Mais est cela peut causer de telles « méfiances »?
Le marché, qui regorgeait de liquidités, s'est subitement asséché, "Pourquoi personne ne parvient à localiser la faille ? Est ce qu’il y a quelque chose qui se cache encore ?

L’affaire Stanford :
L’affaire se déclanche le 17 février 2009 elle porte sur un montant de 9,2 milliards de dollars d'actifs. La Stanford Group Company, basée à Antigua, aurait vendu pour 8 milliards de dollars de certificats de dépôts en promettant des rendements "improbable"; la Stanford Group Company (SGC), basée à Houston, serait elle un centre d'une fraude liée à la vente pour 1,2 milliard de dollars de parts d'un fonds commun de placement dont les performances auraient été falsifiées.
Allen Stanford âgeé de 58 ans, il faisait figure de notable, riche et récemment consacré "capitaliste philanthrope" par le magazine World Finance. Réputé pour son amabilité, il a été anobli à Antigua, une île dont il possède la nationalité.

L'affaire Madoff :
Bernard L. Madoff, est un homme d'affaires américain et le président-fondateur d'une des principales sociétés d'investissement de Wall Street : Bernard L. Madoff Investment Securities LLC. Le 12 décembre 2008, Madoff est arrêté et mis en examen par le FBI pour avoir réalisé un montage financier frauduleux, une chaîne de Ponzi[1], qui pourrait avoir entraîné la perte de 50 milliards USD[.

L’affaire Kerviel :
Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale, M. Daniel Bouton, annonce une perte de 7,1 milliards d'euros[]. Les dirigeants de la banque ont présenté cette perte comme étant, pour 4,82 milliards[], le résultat d'une fraude due à un seul trader[] qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise », dont elle indique plus tard le nom, Jérôme Kerviel, et pour 2,2 milliards des dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes.

1 commentaire:

  1. comment peut on expliquer que la confience n'est pas encore rétablie entre les banques ?

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